On pensait qu’avec la découverte de l’ADN et les progrès fulgurants de l’imagerie au XXe siècle, la biologie avait déjà fait sa révolution. Bien au contraire, nous dit Catherine Jessus, ancienne directrice de l’Institut des sciences biologiques du CNRS, juste avant le lancement de l’Année de la biologie : les limites du vivant ne cessent de reculer et posent d’immenses défis aux biologistes.