Dijon

Comment le cerveau reconnaît les visages ?

 Conférencier

Bruno Rossion, directeur de recherches CNRS

Le Système Immunitaire Comportemental : quand « biologie » et « psychologie » se tiennent la main !

Depuis les temps ancestraux, nous avons de nombreuses peurs comme celle d’être contaminés par des agents pathogènes et de tomber malades. Pour lutter contre les pathogènes, nous sommes dotés d’un système immunitaire biologique, mais également d’un autre système moins connu : le Système Immunitaire Comportemental. Ayant tous vécus frontalement la pandémie de la COVID-19 liée au SARS-COV-2, nous avons eu—et avons encore—peurs d’être contaminés et de transmettre le virus. Dans cette conférence, nous rappellerons d’abord que nous sommes des êtres « peureux »—mais aussi et surtout—que c’est en raison de mécanismes liés à la peur que nos ancêtres ont survécus et qu’ils ont laissés des descendants dont nous sommes. En nous appuyant sur des études de psychologie évolutionnaire, nous montrerons que ces « agents invisibles » que sont les pathogènes ont façonné notre psychologie à des niveaux « microscopiques » (e.g., nos mécanismes perceptifs)
et « macroscopiques » (aspects culturels). Nous terminerons par une brève présentation de l’une des conséquences liées à la lutte contre les pathogènes : l’isolement social. Cette conférence sera l’occasion de présenter des travaux de psychologie évolutionnaire (ou « psychologie darwinienne ») et ainsi d’illustrer qu’avec une approche évolutionnaire en psychologie : « biologie » et « psychologie » se tiennent la main !

Conférencier

Patrick BONIN, professeur de psychologie cognitive au LEAD

De la molécule au diagnostic, où comment la chimie permet l’imagerie du vivant – ICMUB _ Durée 1h30 _ 16 personnes
Afin de comprendre finement les mécanismes biologiques et de trouver des solutions thérapeutiques, la biologie fait de plus en plus appel à l’imagerie moléculaire. Au cours de cette visite, il vous sera présenté les différentes étapes de mise au point de sondes pour l’imagerie allant de leur conception à leur validation biologique en passant par leur synthèse et leur caractérisation. En particulier, vous verrez les différentes connexions qu’il y a entre chimie et biologie, deux sciences complémentaires et synergiques.

Présentation du laboratoire
Les recherches de l’ICMUB s’articulent autour de deux axes de recherche majeurs : la chimie propre pour un développement durable, et la recherche de nouveaux outils moléculaires pour la santé, l’imagerie moléculaire et la thérapie. Concernant le premier axe, l’objectif principal est de développer une chimie propre, économe en atomes, permettant de minimiser les rejets et d’optimiser les ressources, afin de converger vers des objectifs communs liés à l’environnement et au développement durable. Par ailleurs, un nombre croissant de chercheurs oriente ses recherches vers le domaine de la Santé.

Exploration fonctionnelle du cerveau : de la cellule aux réseaux, de la mouche à l’Homme
Parcours en 4 ateliers de Neurosciences – CSGA _ Durée 2h _ 20 personnes

Présentation du laboratoire
Unité mixte de recherche, le Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation (CSGA) s’inscrit dans la thématique générale de l’étude du comportement alimentaire, de sa régulation et des conséquences sur le bien-être et la santé. L’objectif général est une
meilleure compréhension des mécanismes physicochimiques, biologiques et psychologiques qui sous-tendent les perceptions sensorielles et le comportement alimentaire tout au long de la vie. Les études vont de la libération des molécules à partir de l’aliment, au comportement du consommateur, en passant par les mécanismes biologiques à la base des perceptions sensorielles. Les perceptions sensorielles et les comportements sont également étudiés en conditions physiologiques (développement, expérience, vieillissement) ou physiopathologiques (déséquilibres alimentaires). Les études en Neurosciences visant à mieux comprendre l’intégration cérébrale des signaux sensoriels et métaboliques sont menées aussi bien chez l’Homme que chez la mouche ou le rongeur.

Attente titre
Biogéosciences _ Durée 2h _ 20 personnes
Le plateau MorphOptics du laboratoire Biogéosciences de Dijon permet d’étudier
l’évolution des phénotypes au cours du temps (morphologies des organismes et
biominéralisations essentiellement). Pour cela, elle bénéficie des ressources d’une dizaine
de personnels scientifiques et techniques du laboratoire, ainsi que des domaines
d’expertise suivants : morphométrie 3D (imagerie 3D par micro-tomographe à rayons X et
scanner 3D surfacique), et structures biominéralisantes (imagerie MEB)
Le plateau est utilisé par les équipes BIOME, SAMBA, SEDS et ECO/EVO du laboratoire, et
est également mobilisé dans le cadre de prestations avec les partenaires extérieurs
suivants : l’INRAE et AgroSup Dijon

Présentation du laboratoire
Biogéosciences est une unité de recherche pluri- et inter-disciplinaire construite autour de cinq équipes scientifiques. Celles-ci mènent des recherches profondément ancrées dans des domaines tels que l’écologie évolutive, les sciences de l’environnement, la sédimentologie, la paléontologie ou la climatologie. Ces équipes de recherche sont soutenues par un ensemble de services analytiques, administratifs et logistiques. Les grandes questions scientifiques posées sont les suivantes : comment les processus biologiques interagissent-ils avec les processus géologiques et environnementaux ? Quelles sont les échelles spatiales et temporelles auxquelles ces processus opèrent ? Quels sont les liens entre écologie et évolution ? Quels sont les effets multi-échelle du changement global ? Celles-ci sont abordées par l’étude d’une large gamme d’organismes et d’environnements actuels et fossiles. Les niveaux d’intégration biologique vont de l’individu à l’ensemble de la biosphère ; les environnements étudiés s’étendent quant à eux de la parcelle à la planète entière.

Attente titre – LEAD_ Durée 2h _ 12 personnes

Présentation du laboratoire
Le Laboratoire d’Etude de l’Apprentissage et du Développement (LEAD) est un laboratoire de psychologie cognitive qui étudie les modifications des processus de traitement de l’information consécutives aux apprentissages (implicites, didactiques et professionnels) et au développement. L’originalité théorique de l’unité est de défendre une approche parcimonieuse de la cognition qui se démarque des modèles théoriques dominants. Les recherches fondamentales sont complétées par des recherches ayant des implications directes dans le domaine de la santé, et, dans une moindre mesure, de l’éducation et de l’entreprise. Une place croissante est donnée aux études interdisciplinaires