Anémone de mer, spécimen femelle adulte de "Nematostella vectensis" collecté sur la côte du Massachusetts, à Cap Cod, et entretenu en laboratoire. L'étude porte sur les petits ARN régulateurs (microARN, siRNA et piRNA) qui contrôlent l'expression des gènes chez les animaux. Chez l'anémone de mer la plupart des caractéristiques de ces petits ARN sont similaires à celles observées chez les autres animaux (drosophile, mammifères ...), elles ont donc été conservées depuis leur dernier ancêtre commun qui vivait il y a un milliard d'années. Ainsi par comparaison avec les organismes modèles habituels, on peut estimer l'évolution de leur mode de fonctionnement. Des hypothèses évolutives sur la fonction de ces petits ARN sont testées. UMR5099 LABORATOIRE DE BIOLOGIE MOLECULAIRE EUCARYOTE 20100001_0175
21 octobre 2021
Programme de la journée
8h30 – 9h00 | Introduction par la déléguée régionale par interim du CNRS Provence et Corse et le Recteur
10h00 – 11h00 | Conférence introductive “Les grandes avancées de la biologie au XXIème siècle” par Catherine Jessus
11h00 – 12h00 Conférence thématique ” Les phages : virus attaquant les bactéries et leur observation en microscopie électronique ” par Tâm Mignot
12h00 – 14h00 Pause déjeuner
14h00 – 16h00 Visites de laboratoires
Les grandes avancées de la biologie au XXIème siècle
Les sciences du vivant, une révolution en marche… Voyagez à travers les grandes découvertes, les nouveaux questionnements et les promesses portées par les sciences biologiques de ce début du XXIe siècle.
Des origines de la vie à l’immensité et à la diversité du monde vivant en passant par la découverte du monde microbien à cheval entre vivant et environnement, découvrez les grandes avancées biologiques réalisées grâce aux progrès technologiques. Quelques exemples illustreront les innovations scientifiques issues de ces nouvelles connaissances.
Cliquer ici pour revoir la conférence intégrale de Catherine Jessus lors de cette formation.
Conférencière
Catherine Jessus / 14/11/19 / Paris / Jussieu /Paloma Laudet /
Présentée par Catherine Jessus, agrégée de sciences de la vie et de la terre et directrice de recherche CNRS, elle a mené des travaux de recherche aux États-Unis et en France. A la tête du Laboratoire de biologie du développement à Paris puis de l’Institut des sciences biologiques du CNRS, elle dirige aujourd’hui une équipe de recherche sur la division des cellules reproductrices femelles. On doit à Catherine Jessus la découverte des voies de signalisation qui éclairent la biochimie de la division cellulaire, les effets non-génomiques des stéroïdes et la plasticité des réponses cellulaires. Catherine Jessus a également dirigé la rédaction d’un livre sur les avancées actuelles des connaissances en biologie*, et publié différents écrits de politique de la recherche et d’histoire des sciences.
* Etonnant Vivant, Découvertes et Promesses du XXIe siècle. CNRS Éditions.
Nombre de participants : 40 enseignants
Les bactéries ont longtemps été considérées comme des organismes unicellulaires où chaque cellule se multiplie de manière autonome. Pourtant, les bactéries forment des communautés structurées leur permettant de coloniser des écosystèmes complexes tels que des animaux, des végétaux, mais aussi des océans et des sols. Dans les sols, certaines bactéries sont capables de comportements prédateurs collectifs en tuant et se nourrissant d’autres bactéries. Est-ce de la compétition ou de la coopération ? Pourquoi ces bactéries du sol, organismes unicellulaires simples, ont des comportements multicellulaires ? Etudier ces bactéries, permet alors de chercher les origines de ces processus chez les organismes vivants. Conférencier Présentée par Tâm Mignot, directeur de recherche CNRS, dirige le Laboratoire de chimie bactérienne (CNRS/AMU) situé à Marseille. Il étudie les mécanismes pour comprendre comment les bactéries se déplacent sur des surfaces afin de coloniser leur environnement. Depuis 2007, Tâm Mignot a développé avec son équipe de nouvelles approches pour observer comment des bactéries individuelles se déplacent, révélant ainsi des mécanismes nouveaux. Depuis 2015, l’équipe étudie les mécanismes qui permettent à ces bactéries de détecter collectivement leur proie et de les tuer.
Les phages : virus attaquant les bactéries et leur observation en microscopie électronique
Nombre de participants : 40 enseignants
Le laboratoire en quelques mots Visite du Laboratoire de chimie bactérienne (LCB) Le Laboratoire de chimie bactérienne (CNRS/AMU), créé en 1962, est une unité mixte de recherche fédéré à l’Institut de Microbiologie de la Méditerranée (CNRS/AMU). Les recherches qui y sont effectuées concernent l’étude des mécanismes moléculaires régissant le fonctionnement des bactéries aux niveaux moléculaire, cellulaire, multicellulaire et écologique. Ces modèles bactériens permettent d’explorer les mécanismes qui régissent le fonctionnement profond des cellules bactériennes, leur permettant de s’adapter à des changements environnementaux. Les scientifiques s’intéressent tout particulièrement aux interactions entre les bactéries et leurs hôtes. A long terme, le laboratoire vise à élucider les mécanismes évolutifs qui ont permis l’émergence d’une diversité microbienne. Nombre de participants : 40 enseignants
22 octobre 2021
Programme de la journée
10h00 – 11h00 | Conférence introductive “Les grandes avancées de la biologie au XXIème siècle” par Catherine Jessus
11h00 – 12h00 | Conférence thématique “Comment s’orienter dans l’espace ?” par Vincent Hok
12h00 – 14h00 Pause déjeuner
14h00 – 15h30 Table ronde
Essentiellement en visioconférence pour les élèves du secondaire
Les grandes avancées de la biologie au XXIème siècle
Les sciences du vivant, une révolution en marche… Voyagez à travers les grandes découvertes, les nouveaux questionnements et les promesses portées par les sciences biologiques de ce début du XXIe siècle. Des origines de la vie à l’immensité et à la diversité du monde vivant en passant par la découverte du monde microbien à cheval entre vivant et environnement, découbrez les grandes avancées biologiques réalisées grâce aux progrès technologiques. Quelques exemples illustreront les innovations scientifiques issues de ces nouvelles connaissances.
Conférencière
Catherine Jessus / 14/11/19 / Paris / Jussieu /Paloma Laudet /
Présentée par Catherine Jessus, agrégée de sciences de la vie et de la terre et directrice de recherche CNRS, elle a mené des travaux de recherche aux États-Unis et en France. A la tête du Laboratoire de biologie du développement à Paris puis de l’Institut des sciences biologiques du CNRS, elle dirige aujourd’hui une équipe de recherche sur la division des cellules reproductrices femelles. On doit à Catherine Jessus la découverte des voies de signalisation qui éclairent la biochimie de la division cellulaire, les effets non-génomiques des stéroïdes et la plasticité des réponses cellulaires. Catherine Jessus a également dirigé la rédaction d’un livre sur les avancées actuelles des connaissances en biologie*, et publié différents écrits de politique de la recherche et d’histoire des sciences.
* Etonnant Vivant, Découvertes et Promesses du XXIe siècle. CNRS Éditions.
Comment s’orienter dans l’espace ? Rien de plus naturel que de se déplacer dans une ville familière. Et pourtant, en arrivant dans une ville inconnue, nous éprouvons souvent de grandes difficultés d’orientation. Ces dernières tendent à s’amenuiser tandis que nous apprenons à nous repérer, notamment en situant les monuments les uns par rapport aux autres. Nous parvenons alors à mémoriser les relations spatiales entre les lieux importants et nous formons dans notre cerveau une représentation de la ville. De fait, notre mémoire spatiale nous permet d’adapter notre comportement en fonction des contraintes de l’environnement. Conférencier Présentée par Vincent Hok est docteur en neurosciences et maître de conférences à Aix-Marseille Université. Il travaille au Laboratoire de neurosciences cognitives (CNRS/AMU) situé à Marseille. Il a vécu près de quatre années en Irlande, travaillant au Trinity College Dublin en partenariat avec l’entreprise pharmaceutique GlaxoSmithKline. En 2013, il obtient un poste de maître de conférences à Marseille. Son travail porte sur l’étude des bases neurales de la cognition spatiale et plus particulièrement sur la contribution de la modalité visuelle à la représentation mentale d’un environnement.
Rien de plus naturel que de se déplacer dans une ville familière. Et pourtant, en arrivant dans une ville inconnue, nous éprouvons souvent de grandes difficultés d’orientation. Ces dernières tendent à s’amenuiser tandis que nous apprenons à nous repérer, notamment en situant les monuments les uns par rapport aux autres. Nous parvenons alors à mémoriser les relations spatiales entre les lieux importants et nous formons dans notre cerveau une représentation de la ville. De fait, notre mémoire spatiale nous permet d’adapter notre comportement en fonction des contraintes de l’environnement. Les 4 intervenants : Gilles Nalbone a fait ses études à la Faculté des Sciences de Marseille et a obtenu son Doctorat d’Etat en 1980. Il a travaillé sur la biochimie de la digestion des lipides et sur l’athérosclérose, maladie touchant les artères de gros et moyen calibre. De 1975 à 2010, il a travaillé à l’Inserm, où il a terminé sa carrière en tant que directeur de recherche émérite. Depuis sa retraite, il met à profit son expérience pour informer et sensibiliser le public dans le domaine des perturbateurs endocriniens et des maladies métaboliques, de la pollution de l’air et des maladies cardiovasculaires. Il est le représentant régional du Réseau Environnement Santé. Lars-Eric Heimbürger-Boavida, a fait ses études en chimie analytique et environnementale à l’Université d’Iéna et à l’Institut Leibniz pour la recherche Baltique de Warnemünde. Il a réalisé son doctorat en chimie marine au Laboratoire Océanographique de Villefranche-sur-Mer. Depuis 2015, il est chercheur CNRS à l’Institut méditerranéen d’océanologie (CNRS/AMU/Université de Toulon) de Marseille et s’intéresse à l’application de nouvelles techniques sur le cycle des métaux présents dans l’océan. Il travaille sur l’étude de la transformation du mercure en sa forme la plus toxique, le méthylmercure qui se retrouve dans les réseaux alimentaires. Alberte Bondeau a réalisé un doctorat en géosciences à l’Université de Toulouse sur les dynamiques des agrosystèmes. Elle part en Allemagne à l’Institut de Potsdam pour l’Étude des Impacts du Changement Climatique pour étudier la représentation du fonctionnement de l’agriculture et la dynamique de la végétation. Elle travaille actuellement à l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale (CNRS/AMU/Avignon Université/IRD) à Marseille où elle étudie la vulnérabilité et la résilience des agroécosystèmes méditerranéens face aux changements globaux, en prenant en compte les changements de régime alimentaire et de pratiques agricoles. Après une thèse de doctorat en droit international, Marie-Laure Lambert s’est spécialisée en droit de l’environnement, qu’elle enseigne à l’université d’Aix-Marseille. Elle mène des recherches en lien avec des associations et des acteurs publics (Ministère de l’environnement et collectivités locales) pour faire évoluer le droit, limiter les pollutions industrielles et adapter les villes au changement climatique.