Orléans
6 octobre 2021
Martinique
10 décembre 2021

8 novembre 2021

Programme de la journée à Valbonne – Sophia Antipolis

Conférence introductive

La nouvelle Microbiologie : voyage aux origines des comportements multicellulaires

Chasse Microscopique. La bactérie du sol Myxococcus xanthus (en vert), se dirige collectivement vers une bactérie proie, Escherichia coli (en rouge). Copyright CNRS

Les bactéries ont longtemps été considérées comme des organismes unicellulaires ou chaque cellule se réplique de manière autonome. Ces organismes ont longtemps été étudiés comme tels pour comprendre les  mécanismes fondamentaux de la division cellulaire. Pourtant ces dernières années, il est devenu évident que les bactéries forment des communautés structurées leur permettant de coloniser des écosystèmes complexes, animaux, végétaux mais aussi océans et sols. Dans les sols, certaines bactéries sont capables de comportements prédateurs collectifs qui leur permettent de tuer et de se nourrir d’autres bactéries. Etudier ces bactéries est donc important, tant pour comprendre les mécanismes moléculaires à l’origine des comportements multicellulaires, que pour découvrir de nouvelles molécules antibactériennes. En illustrant certaines approches expérimentales, je montrerai comment ces bactéries se déplacent en large groupe (comme un banc de poisson), détectent et tuent leur proies. J’élargirai ensuite en montrant comment l’étude de ces bactéries révèle des mécanismes de coopération jusqu’alors seulement soupçonné chez les organismes supérieurs. Les communautés bactériennes ouvrent donc des perspectives nouvelles pour comprendre l’origine des comportements multicellulaires, mais également peut-être des comportements cognitifs.

 Nombre de participants : 

 

 Conférencier

Tâm Mignot  étudie les mécanismes par lesquels les bactéries se déplacent sur des surfaces pour coloniser leur environnement. Depuis 2007, Tâm Mignot a développé avec son équipe de nouvelles approches pour observer comment des bactéries individuelles se déplacent, révélant ainsi des mécanismes nouveaux propulsant les cellules grâce à des moteurs moléculaires assemblés au contact des surfaces. Ces découvertes ont ouvert l’étude des processus qui permettent les mouvements concertés de milliers de bactéries dans l’environnement. Ainsi les bactéries du sol se déplacent en groupes pour chasser et se nourrir d’autres bactéries. Depuis 2015, l’équipe étudie les mécanismes qui permettent à ces bactéries de détecter collectivement leur proie et de les tuer. Ces études révèlent que, loin de l’idée générale selon laquelle les bactéries sont des organismes unicellulaires simples, celles-ci peuvent se comporter comme des organismes multicellulaires cognitifs, posant la question de l’origine de ces processus chez les organismes vivants.

 

Conférence thématique

A venir

Conférencier

Laurent Counillon, présentation à venir

 

Visite de laboratoire

Laboratoire proposé

  • IPMC : Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire

9 novembre 2021

Programme de la journée à Nice

Conférence introductive

Les grandes avancées et enjeux de la biologie du XXIème siècle 

Imagerie du cortex cérébral de souris par la technique de Brainbow révélant la complexité des circuits neuronaux et leur interconnexion (photo Inserm / Stéphane Fouquet).

Les avancées majeures réalisées ces 20 dernières années dans la connaissance du vivant ont littéralement bouleversé notre vision du monde biologique, allant de l’échelle de la molécule à celle de l’écosystème. Par quelques exemples tirés notamment du livre « Etonnant vivant », cette intervention illustrera l’émerveillement qui découle de ces découvertes et pourquoi le XXIe siècle s’annonce comme une révolution dans les sciences du vivant.

 Conférencier

Thierry Gaude est spécialiste en biologie de la reproduction chez les plantes à fleurs. Après des études en biologie et biochimie à l’Université de Lyon, il a été recruté au CNRS en 1983 puis a rejoint l’École Normale Supérieure de Lyon en 1992 où il a développé une équipe de recherche travaillant sur les systèmes limitant les croisements consanguins chez les plantes. Ses travaux ont été récompensés par le Prix Leconte de l’Académie des Sciences en 2001, lauréat des « Avancées majeures en biologie française » en 2007 ; il est membre EMBO depuis 2008.

 

Conférence thématique

A venir

Conférencier

Laurent Counillon, présentation à venir

 

Visite de laboratoire

Laboratoires proposés

  • IRCAN : Institut de recherche sur le cancer
  • LP2M : Laboratoire de physiomédecine moléculaire et
  • TIRO-MATOs

 

26 avril 2022

Programme de la journée à Nice

8h30 – 9h00 | Accueil

9h00 – 10h15 | Conférence introductive “les virus géants : des casseurs de dogmes” par Chantal Abergel

10h15 – 10h30 | Présentation de l’Institut Valrose Biologie

10h30 – 10h45 | Pause

10h45 – 12h30 | 5 mini conférences thématiques

12h30 – 14h00 | Pause déjeuner

14h00 – 16h00 | 6 ateliers

16h10 – 17h00 | Synthèse et fin de la journée en salle de conférence (centre de biochmie)

Retour en images de la journée de formation

Conférence introductive

Les virus géants : des casseurs de dogmes

Depuis leur découverte on a toujours considéré que les virus étaient les entités les plus petites en biologie. La découverte du premier virus géant, Mimivirus, a démontré l’existence de virus visibles au microscope optique avec un génome ADN comparable en complexité à celui des bactéries. Depuis, d’autres familles ont été isolées démontrant que les virus ne sont pas rares mais ont été occultés pour des raisons historiques. Les 2/3 de leurs gènes sont uniques à chaque famille questionnant sur leur origine et leur évolution. Ils jouent un rôle prépondérant dans l’environnement.

 Conférencière

Chantal Abergel, directrice de recherche CNRS, directrice du laboratoire Information génomique et structurale (IGS)

Chantal Abergel est titulaire d’un doctorat en science des matériaux. Après 5 années de postdoctorat aux Etats Unis au NIH, elle a été recrutée au CNRS comme ingénieur de recherche pour créer avec Jean-Michel Claverie le laboratoire Information génomique et structurale à Marseille. Depuis les années 2000 le laboratoire s’est focalisé sur l’isolement et la caractérisation de quatre familles de virus géants. La combinaison d’approches expérimentales avec des études théoriques visent à comprendre le rôle des virus géants dans l’évolution et leur rôle écologique dans l’environnement.

 

Conférences thématiques

  • Détermination du Sexe et intersexualité

Par Marie Cécile De Cian, MCU Université Côte d’Azur, équipe de Marie-Christine Chaboissier

  • Le cil primaire : l’antenne qui contrôle la spécialisation des cellules souches adipeuses

Par Pascal Peraldi, CR Inserm – Annie Ladoux, CR Inserm, équipe de Christian Dani

  • Canaux ioniques et pathologies associées

Par Raphaël Rapetti-Mauss, CR CNRS, équipe d’Olivier Soriani

  • Etude des neurosciences: des organismes modèles aux technologies de pointe

Par Caroline Medioni, CR CNRS, équipe de Florence Besse

  • Le ver nématode Caenorhabditis elegans: modèle incontournable en biologie

Par Christian Braendle, DR CNRS, équipe de Christian Braendle

 

Visite de laboratoire

Ateliers proposés

  • Le modèle Caenorhabditis elegans avec Clotilde Gimont CR CNRS, équipe Christian Braendle
  • Le modèle Drosophile avec Caroline Medioni, CR CNRS, équipe de Florence Besse
  • Biologie sunthétique et bioinformatique : assemblage de séquence, conception d’un vecteur avec Franck Delaunay, professeur à l’Université Côte d’Azur
  • Les canaux ioniques : électrophysiologie approche pour l’étude de pathologies : mucoviscidose et cancer avec Raphaël Rapetti-Mauss, CR CNRS, équipe Olivier Soriani
  • Différenciation des cellules souches embryonnaires humaines ou murines : génération de gastruloïdes ou d’organoïdes du rein. Comment et quelle application ? avec Fariba Jian-Motamedi, IR Inserm, équipe Andréas Schedl
  • Maladies psychiatriques et pathologies de l’oeil, études in vivo et in vitro avec Nathalie Billon, CR CNRS, équipe Thomas Lamonerie